4 janvier 2009
VENT DE TEMPÊTE
Nuages chevauchant la cime des forêts,
Le vent enfourche l’heure et passe innocemment.
Il pleut sur l’horizon, et il pleut à jamais
Sur mon cœur alourdi qui bat nonchalamment.
La ligne du couchant comme un miroir obscur
Sombre dans le chaos de l’orage en délire
Le tonnerre aux mains nues écorche le futur
Et j’écoute la peur assurer son empire.
Les rideaux entrouverts sillonnent les murs gris
Un zig-zag éblouit la chambre illuminée
Sur la pointe des pieds la tempête s’enfuit
Et j’entends son écho, debout à la croisée.
LORRAINE
"Ciel noir sur Belledone" photo Brulama (Flikr)
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