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LE CAHIER DU SOIR de LORRAINE
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2 février 2009

CONVALESCENCE

    Je déjeune ou je m’abstiens, je marche ou je m’assied (ou plutôt je m’écroule) dans le fauteuil sans rien faire ?...Cet état floconneux, on l’appelle la convalescence. Elle m’ennuie. Ce n’est plus l‘épuisante inertie, mais cette ridicule crainte de sortir parce qu’il fait frod, parce qu’il neige, la peur d’une deuxièle rechute, même si je mettais ma casquette un peu tirée sur l’œil ou ma toque avec un drôle de pompon, et ma grosse écharpe si légère et chaude qui me cache jusqu’au nez. Je dois aller à la banque, chez le pharmacien, à la poste et je regarde, de ma fe,être le passants prudents qi vont à leurs affaires.

    J’ai avalé au réveil ma fiole de remontant et mon complexe vitaminé, je suis vaguement nauséeuse, j’arive aux derniers antibiotiques, j’ai des cernes sous es yeux, mes cheveux en font à eur ête etmi je subis.

    Je pense à maman, elle a soigné ma grippe anglaise il y a longtemps. J’hallucinais avec bonheur, entrée toute fiévreuse dans le roman d’André Dhôtel « Le pays où l’on n’arrive jamais », je suis devenue un de ses personnages, j’y ai vécu des cavalcades plusieurs heures, plusieurs jours peut-être, dans un dédoublement heureux. Mon mari allait à ses affaires, ma fille à ses cours, maman était à mon chevet. Revenue au monde réel, j’ai le souvenir d’une convalescence entourée et aimante, leurs inquiétudes, leurs espoirs, leur soulagement.

    Maman à mon chevet. Je garde cette image d’elle douce parmi les douces.

    Je suis seule. Mon chat Milord me regarde de ses grands yeux tendres. Il a faim. Oui, Milord, je viens...

PASSANTEar

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Commentaires
P
merci à vous, vos pensées anglaises et chaleureuses m'ont certainement aidée. Aujourd'hui je me sens nettement mieux et je compte bien continuer. Amitié.
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P
ne t'inquiète pas, c'est vrai que j'ai essayé d'écrire à peu près régulièrement, c'était ma seule occupation, d'ailleurs! Ensuite je retournais au lit. Ce n'était pas vraiment une grippe, plutôt un microbe trachéo-bronchite-digestif qui m'a coupé l'appêtit et fort, fort fatiguée. Je suis restée trois jours au lit, mais aujourd'hui je me sens beaucoup mieux. Ma fille m'aime beaucoup mais habite loin, de plus elle travaille et la neige et le verglas n'arrangeaient rien. Mes petits-enfants, plus proches de mon quartier, se sont proposés, mais Flo a eu la grippe toute seule chez elle, Fabrice <br /> s'est proposé mais j'ai refusé, il est débordé de travail et commençait un gros rhume. Bref, mon aide ménagère m'a préparé mes repas, et j'avais surtout besoin de repos. Moralement, je tiens toujours assez bien le coup.<br /> <br /> Merci pour ta chaude amitié toujours présente, cher Lecouret. C'est une présence qui me fait du bien, sois-en sûr! Bises.
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E
Amitiés anglaises et des pensées bien chaleureuses pour accélerer votre guérison !
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L
oh ! chère Lorraine, j'ai complètement raté ce début de mois...<br /> les circulations d'ondes sont parfois capricieuses, surtout en ces temps troublés de grognes en tous genres (en France...)<br /> comme je voyais des réponses et des postages de ta part, je me disais, poétesse garde la forme, malgré la goutte au nez.<br /> mais, foin de goutte, il s'agit du chaud et du froid de la grippe...<br /> grippe ? boudiou !<br /> c'est affaire de lit, de tisanes, de petits pas, de "coucounage" (ta fille, tes petits enfants sont venus soulager tes maux).<br /> mes bisous d'amitié chauds, ou mes bisous d'amitié chaude, ou mes bisous chauds d'amitié.
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P
je n'y résiste pas, Ptitecoquine!...Minor tient le coup, oui. Il est tout doux, comme 'il sentait que ss gambades m'étourdissent. Moi, je is aussi, "L'homme aux cercles bleus" de Fred Vargas. E "L'homme à l'nvrs" (toujours d'elle) m'attend pour ce soir, près du lit. Merci de ta sympathie, Ptitecquine.
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