4 mars 2009
Les maisons me disent
Le soir, les maisons inconnues
Lourdes portes de fer forgées
Qui s’alignent le long des rues
M’inventent une histoire rêvée
Une lampe qui se tamise
Le tournant du bel escalier
Une jeune fille en chemise
Ingénument monte au grenier
Des ombres aux fenêtres closes
Un pas, des rires étouffés
Ai-je vraiment vécu ces choses ?
Ou qui donc me les a contées ?
Le soir, les maisons inconnues
Tentent bien de m’hypnotiser
Mais je résiste, un peu perdue
Comme après un amour brisé
LORRAINE
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L
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