TON OMBRE

C’est ton ombre qui m’effleure
En ce silence du soir
Dans cette vieille demeure
Ronde comme un ostensoir

C’est ton ombre qui m’effleure
Quand je m’en vais dans les bois
Le silence ne m’apeure
Puisque je suis près de toi

C’est ton ombre qui m’effleure
Dans le salon de guingois
J’écoute passer les heures
Rêveuse mais sans effroi

C’est ton ombre qui m’effleure
Tu viens ou tu ne viens pas
Je sais attendre sans pleur
J’ai tant pleuré autrefois

LORRAINE

Comments

[Passante]

"Jouer en écriture", dis-tu? Je vais faire la tournée des blogs que j'ai été obligée de délaisser quelques jours. J'irai te rendre visite, chère Lmvie, je t'embrasse bien fort.

[Passante]

Un souenir qui ne s'éteindra qu'avec moi, je le sais! Merci, Fabeli,

[Passante]

tu énumères effectivement ce que j'ai ressenti en écrivant ce poème. Merci, Pralinette, pour ton passage amical. Oui, je vais mieux, l'été m'y engage! Bises

[Lmvie]

Oh que c'est beau !

Et bien ma chère Lorraine toi qui écrit si bien je te convie à venir "jouer en écriture" sur mon blog !


Je t'embrasse

[fabeli]

La douce mélancolie du souvenir filtre à travers tes mots.