29 septembre 2009
ADIEU AU SOLEIL
L’appel inconsolé du vent dans la ramure
Me murmure pourtant que l’été est au Sud
Que le soleil tressaille
Et vibre et tourbillonne
Le mandarin doré connaît la canicule
Mais le soleil pour moi est un peu funambule
Il invente des tours à faire pâlir d’envie
L’Arlequin au pied fin sur son fil argenté
Qui danse dans le soir
Eclairé de lampions
Le soleil comme lui scintille et disparaît
Laissant mon cœur hagard comme un lion sans rets
Le voici ! Le voilà ! Non ! Il se cache encore
La fontaine roucoule et le soleil s’y noie
Je l’ai perdu, voyez,
Sous les arbres il se coule
Il s’aplatit si fort que personne ne voit
Qu’il nous a dit adieu et ne reviendra pas.
LORRAINE
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