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LE CAHIER DU SOIR de LORRAINE
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29 janvier 2010

IL PLEUT!

 Il pleut, une de ces pluies fines qui ôtent toute envie de sortir. Comme la vie nous change! A 15 ours_pluieans, à 18 ans, plus tard, cette pluie fine m’appelait et je la suivais jusqu’au parc, dans mon vieux loden, le capuchon rabattu sur les cheveux, heureuse de marcher dans les chemins déserts dont les parterres libéraient soudain leur parfum de fleurs mêlées.

 

 Cette pluie me parlait. Elle affirmait que moi seule assistait à ses sortilèges: le banc détrempé sur lequel un merle posait un instant son plumage noir, la statue pensive du jeune dieu nu et pudique, qui méditait inlassablement; le détour vers le haut du parc, culminant d’où l’on voyait un panorama embrumé.

 

 Cette petite pluie avait raison, à part elle et moi, personne!

 

 Et aujourd’hui, de ma fenêtre, je lui fais un léger signe de reconnaissance, pour qu’elle se souvienne, comme moi, que nous fûmes amis. Il y a si longtemps!...

 

PASSANTE

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Commentaires
M
Lorraine, merci de m'inviter chez toi, tes mots aussi sont précieux, d'apaisement et de songes ...<br /> Douce journée ...
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L
Des souvenirs d'une pluie triste, qui dissimule les larmes! Viens t'abriter, Midolu, ma porte est ouverte, Quichottine l'a poussée, entre donc à sa suite. Nous pouvons parler de ce qui fait mal ou de ce qui apaise. La pluie a ces deux pouvoirs. nous avons tant de rêves à partager!<br /> Merci pour cette visite soyeuse.
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M
Bonjour Lorraine,<br /> Voilà que les mots déclenchent une pluie de souvenirs ...<br /> La pluie, lorsque j'étais enfant, je l'appréciais parce qu'en se mêlant aux larmes on ne distinguait plus celles-ci, et j'étais trop pudique, trop fière aussi peut-être ... Les sentiments ne se montraient pas, ou si peu, en cachette ... Et puis, la pluie calmait, un temps, la brûlure des larmes.<br /> Aussi, quand ce n'était plus l'ondée légère mais l'averse drue, il y avait moins de personnes dehors ; le paysage, le monde étaient à moi ! Intimité et liberté ...<br /> Quelques gouttes de pluie, pénétrantes, m'ont fait m'abriter ici, en provenance de chez Quichottine.
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L
Les sensations d'hier sont restées si claires en moi, que je les retrouve involontairement. J'ai aimé ma pluie de jeunesse, et son souvenir m'empèche parfois de déplorer la pluie d'aujourd'hui!
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L
"Apaisée", c'est le mot qui convient. Je rentrais "apaisée" de je ne sais quelle effervescence intérieure, d'être jeune peut-être,d'être excessive, d'être bouleversée d'émotions. Nous avons des affinités, chère Quichottine, je n'en doute pas!
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