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LE CAHIER DU SOIR de LORRAINE
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LE CAHIER DU SOIR de LORRAINE
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17 février 2010

SOMBRE HIVER

 

L’hiver tout cabossé s’emmitoufle le cou

Il a un peu neigé sur la Vallée aux Loups

Les oiseaux se sont tus


 
Le bois qu’on a coupé s’empile près du houx

La porte est refermée sur la grange aux hiboux

Les oiseaux se sont tus

 
Près de l’étang gelé on a trouvé Ginou

Son cœur exténué n’attendait plus Marcou

Les oiseaux se sont tus


L’hiver pourra passer sur la Vallée aux Loups

Ginou est enterrée cimetière de l’Encloux

Les oiseaux se sont tus


Quand l’hiver épuisé se perdra dans le flou

On aura oublié et Ginou et Marcou

…Adieu ! ils ont vécu !

LORRAINE


Hiver

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Commentaires
L
Merci, c'est un poème triste!
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L
l'hiver est dur pour les malheureux.<br /> les mots sont beaux pour le dire.
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L
Certains petits chagrins font très mal. Mais la souffrance des autres, quelquefois, remet les choses à leur juste place. J'avais hésité avant de poster ce poème, je le trouvais un peu déprimant, l'atmosphère trop réaliste...mais peut-être permet-il de faire un retour sur soi. Puissent les cloches que tu entends résonner t'apporter la paix dont tu as besoin, peut-être. <br /> Je t'embrasse, chère Quichottine
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Q
Tu vois, je te lisais, et ce soir, j'étais triste, en arrivant ici.<br /> <br /> Trop de choses me chagrinent...<br /> <br /> Mais ce ne sont que de petits riens finalement sans importance.<br /> <br /> Je t'ai lue.<br /> <br /> Je ne sais pas pourquoi j'ai imaginé leur vie à eux... Marcou, peut-être parti trop vite... Ginou qui l'attendait ou attendait peut-être de le rejoindre.<br /> <br /> Une vie, toute entière, en si peu de mots, mais des mots qui résonnent longuement, profondément, comme l'une de ces cloches que l'on entend de loin, qui ne sont pas gaies, qui appellent.<br /> <br /> Alors, j'ai pensé à ce cimetière, à la vie qui passe, et qui fait que peu à peu, ceux qui ne sont plus sont oubliés.<br /> <br /> Un étang gelé... du bois coupé, une porte fermée... mais, finalement, les oiseaux reviendront, les filles et les garçons riront sur la berge... et c'est vrai, qui se souviendra ?<br /> <br /> Peut-être celui qui lira tes mots aujourd'hui ?<br /> <br /> Je t'embrasse, Lorraine. Merci.
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L
Un tout grand merci, Soizick. Oui, C'est vrai que nous attendons le printemps avec plus que de l'impatience!
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