29 juillet 2010
SPLEEN
Mélancolie
du soir mourant
Tu
trembles sous le ciel aride
Un
oiseau gémit en dormant.
Un
homme rit. La rue est vide.
Une
lampe affronte le vent
Balançant
sa clarté livide
Sur
le carrousel des enfants
Caché sous sa bâche bifide
L’air
a la douceur du printemps
Un
passant surgit, impavide.
Passe
le marchand ambulant
Fatigué et bizarroïde
L’heure
s’éteint tout doucement
Et
dans la ruelle placide
Seul
s’entend encore l’océan
Par-dessus les maisons humides.
LORRAINE
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