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LE CAHIER DU SOIR de LORRAINE
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LE CAHIER DU SOIR de LORRAINE
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12 août 2010

LE VIEUX REVERBERE

 

 

Rue en pente

Du faubourg

La nuit tombait

Comme un châle léger

Et vacillait

Au pied du vieux réverbère

Dont la flamme s’obstinait

S’obstinait

S’obstinait à vaciller


Sa clarté mouvante

Imprégnait le coin de rue

D’une lueur torve

Louche

Inquiétante qui demeurait

Demeurait

Demeurait jusqu’au matin


Un gamin

Parfois

Grimpait en vainqueur

Sur le réverbère

Qui tremblait

Tremblait

`Tremblait d’inquiétude


Moi je regardais

Le vieux réverbère

Son halo pâli

Comme un reflet d'or

Qui mourait

Mourait

Mourait dans la brume


 

LORRAINE

lanterne_Montmartre


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Commentaires
L
Merci, Eric! Je suis heureuse de te revoir. très amicalement,
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E
Voilà un poème libre très subjectif, un long tremblement de strophes...<br /> <br /> Cordialement,<br /> E.
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L
Cette lumière qui vacillait au vent me subjuguait, enfant; J'y voyais une fée luttant contre le vent. Maman me disait: "Mais que regardes-tu dehors?". L'imaginaire...
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Q
C'est un très beau poème, Lorraine.<br /> <br /> Je crois que j'aurais aussi aimé pouvoir continuer à contempler le réverbère et sa lumière.
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L
Le réverbère est un poète sans le savoir...Merci pour tes mots si gentils, Ut.
Répondre
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