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LE CAHIER DU SOIR de LORRAINE
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LE CAHIER DU SOIR de LORRAINE
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25 octobre 2011

L'ENFANT

 

     J’ai toujours cru (et je crois encore) qu’ un lien mystérieux, une complicité ,  jallis d’une même source  rattachent la maman et l’enfant.   Les histoires que nous lui racontons éclosent de notre propre enfance qu’il ranime. A deux, nous recréons un univers où chacun a sa chanson. 

    Certes, il existe aujourd’hui de superbes livres pour les petits, accompagnés du disque, pour qu’ils puissent à la fois voir les images et entendre l’histoire joyeusementdonne soinsf chantée. C’est une excellente façon de les ouvrir à la vie, car ils apprennent vite le refrain sur la pluie, la basse-cour, les jouets ou le train qui s’éloigne! Cela empêche-t-il que nous communiquions nos propres rêves? Que nous racontions l’histoire inventée qui nous vient aux lèvres? Je ne crois pas.

    Prendre un enfant par la main, c’est aussi le mener dans cet univers où Poucet a un chapeau à plumes et de hautes bottes; où le Chat, un familier, écoute la Cloche qui sonne si souvent et à tant de clochers. C’est partager avec lui l’enchantement du soir, quand approche l’heure du sommeil et qu’il écoute l’Horloge, ce nain qui marche à pas rapides et dont, complice vous lui révélez le secret.

    Sous la pluie du parc, l’enfant au capuchon rouge a l’air d’un gnome.  Il pleut sur les allées et dans la vasque où voguaient les voiliers. Toutes les mamans qui serrent une petite main confiante savent qu’elles possèdent le monde.  Penché sur ses parterres, le jardinier semble lui aussi posséder un monde où les fleurs ont de longues robes bleues et jaunes,  blanches ou violettes. Un chat roux aux yeux d’étoile s’enfonce sous les églantines et l’escargot, le cou tendu, la tête droite, mène patiemment sa maison sous les liserons qui bordent le sentier. On retient son souffle. C’est l’heure des minuscules découvertes où la nature se dévoile , pour peu qu’on la regarde. Qu’on la respecte.

    A deux, on poursuit son chemin. Vers d’autres bonheurs simples, vers d’autres mIracles, peut-être...

LORRAINE

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Commentaires
E
une bien douce réflexion, Lorrraine... et la magie de la voix agit aussi quand on n'est plus un petit enfant, même parfois quand on ne comprend pas la langue
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L
Je n'en doute pas un instant! Les enfants ont encore le don de l'irréel et quand nous nous laissons aller à leur inventer un monde, ils y entrent avec délice. Surtout quand ils sentent, en plus, la profonde affection qu'on leur donne, cher Lmvie!
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L
J'avais mes petits enfants, nous étions allongés tous trois dans mon lit, et pas de livres sous la main car je suis "ailleurs" tu le sais...ma fille avait laissé Paris Match, d'une simple photo dans le magazine, je suis partie à leur raconter une histoire mi réelle mi inventée...Ils étaient tout ouïe ! <br /> Belle soirée à toi
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L
Bonsoir, Antoine. Merci pour ta visite. Bonne journée demain! Et une caresse à Maxou et à Eglantine!
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L
Tu as cent fois raison, chère Myosotis! La magie jaillit quelquefois avec un autre enfant. Une forme d'affinités, je pense, qui surgit et s'épanouit peu à peu.
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