BONJOUR

Je t'ai vu passer, petite fille, tu t'en allais à l'école d'un bon pas. Un pas de presque vacances, tu le sais, c'est peut-être pour cela que tu y mettais tant d'ardeur. Tes souliers claquaient sur le pavé, tu balançais ton cartable, on te devinait vive et alerte. Peut être pensais-tu déjà au bonheur des fêtes proches, aux vacances, aux lumignons si gais, aux illuminations qui créent la joie au coeur des enfants. Va. Quel que soit l'instant qui passe, il faut le prendre avec grâce et la grâce t'accompagnait.

Noël sera là bientôt. Nous allumerons des bougies pour leur douceur, leur espérance. Nous saurons qu'une Fête impalpable survient et nous donne la joie intérieure.

Les fêtes ont une ferveur si on sait les accueillir simplement, sans tralalas inutiles, sans dépenses vaines. Le bonheur ne se mesure pas aux richesses, mais à l'amour de ceux qui le dispensent. L'amour ne s'achète pas, ne se paie pas. Il n'a pas de frontière, il se donne, il ne sait pas compter, ni calculer, et c'est tant mieux! C'est un de ces bonheurs invisibles mais tellement précieux que je vous souhaite déjà, un peu tôt, mais qu'importe! Souhaiter d'être heureux n'a pas de calendrier.

A bientôt!

LORRAINE

Comments

[Lorraine]

Faire la crèche avec un enfant est un moment de douceur et de tendresse partagées. Il s'extasie, pose des questions, nous fait rire, raconte à sa façon l'histoire de Noël et a dans les yeux les lumières de l'espérance. Pour tite Line et sa maman, je souhaite toute la grâce de Noël, ainsi que pour toute la famille. Bonne soirée,Marine.

[Marine D:0019:]

Un bien joli texte qui me fait grand plaisir, oui, la magie de Noël ne réside pas dans le prix que l'on mettra dans les cadeaux, même si on aime gâter nos petits... J'ai fait la crèche avec ma tite Lili, un plaisir, elle a aimé, et on fera encore le sapin, mais l'essentiel est dans le partage de ces moments uniques, douceur et espérance, c'est ce qui compte, en effet ! Merci Lorraine !

[Lorraine]

Je comprends très bien votre accord: "Pas de cadeaux". L'amitié ne dépend pas de la dépense souvent inutile, surtout à un certain âge, quand la maison est installée, et qu'on n'a plus besoin de ces petits objets qu'on peut s'offrir à vingt ans: un appareil pour croque-monsieur, un hache-légumes, et que sais-je encore! Le plaisir de se retrouver est essentiel; une bonne bouteille à partager ne se refuse pas, mais quand je vois la publicité à la TV pour des parfums hors de prix, je tourne le bouton. C'est inculquer dans la tête des jeunes femmes que l'amour se traduit par un parfum cher. Elles en arrivent à souffrir si leur ami ou conjoint offre autre chose. J'ai vécu de près ce petit drame indigent. Je hais la publicité...
Bon week-end, cher Latil.

[Lorraine]

je les dis parce que je les sens, chère Emma. Merci pour ta visite amicale, je te souhaite déjà un bon week-end (probablement affairé, les magasins sont ouverts ce dimanche!)

[Lorraine]

Ces fêtes-là réunissaient la famille et la joie vivait dans ces repas où se retrouvaient jeunes et vieux quand n'existaient ni les "verrines", ni les "foie gras", ni les multiples alcools, ni les multiples cadeaux. Le bonheur venait d'être là, entre soi, et une gorgée d'alcool terminait un repas familial. J'ai connu ces bonheurs simples. Merci deles ramener dans mon coeur, cher Lecouret.