AIMEZ-MOI UN PEU...

 
   Il y a quelques années, j'ai publié ici ce poème que je vous présente à nouveau. Simplement pour le plaisir, afin de montrer ce "pastiche" de Verlaine en réponse à "Green" que Mamzelle Jeanne (http://endirectdechezmoi.over-blog.com/) a publié sur son site. En ce temps de vacances, il n'est pas interdit de réactualiser d'anciens textes, n'est-ce pas?

XXX

(A la mode de Verlaine : voir « Green »)

Voici ma main, mon bras, et ma taille et mes hanches

Et puis voici mes yeux qui ont pleuré pour vous

Ne me demandez pas s’ils sont verts ou pervenche

Et qu’à m’aimer enfin vous consentiez surtout !

J’arrive toute émue déjà par le baiser

Que sur mes doigts offerts vos lèvres poseront

Souffrez que mon élan dans vos bras réfugié

Rêve de votre amour et de mon abandon

Sur votre coeur lassé je repose ma tête

Tout affolée encor de vous avoir aimé

Laissez-la s’évader, vous qui êtes poète

Et que je souffre un peu puisque vous repartez.

LORRAINE

(TABLEAU D'EMILE VERNON)

Comments

[Lorraine]

Une association de marcheurs!..Une excellente idée dans une région si belle! Mais n'as-tu pas un peu forcé, tu es encore convalescente? Note que je te comprends; entre amis, le courage soutient et aller au restaurant tous ensemble, je suis sûre que c'est une récompense pour les efforts de la journée!

Bisous, chère Marine.

[Marine D]

Passée un peu vite hier, je reviens sur ton pastiche si bien réussi d'autant que j'ai toujours aimé Verlaine, je vais chez ton amie Jeanne...

Nous rentrons de la vallée d'Aspe par une superbe journée , nous y étions avec notre association de marcheurs... j'ai réussi à suivre la visite du Parc aux Ours... Ensuite nous avons visité le village puis dans le village frontalier d'Urdos nous sommes allés au restaurant tous ensemble.

Bisous Lorraine

[Lorraine]

En "corrigeant" Verlaine (quelle immense vanité!...) j'ai évoqué une jeune fille de son époque. Du moins telle que je l'imagine!

Bisous, chère Line, j'ai recueilli celui qui est parti tout seul...

[Lorraine]

En "corrigeant" Verlaine (quel immense vanité!...) j'ai évoqué un personnage de son époque. Du moins tel que je l'imagine!

Bisous, chère Line, j'ai recueilli celui qui est parti tout seul...

[Lorraine]

C'était une jeune fille de l'ancien temps, soumise par un romantisme évident!... Aujourd'hui elle lui enverrait un SMS...

Bisous, chère Praline.