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LE CAHIER DU SOIR de LORRAINE
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29 septembre 2012

L'HOMME DU DESERT

          A vingt ans, j’écrivis un roman: « L’homme du désert ». C’était une histoire d’amour, rocambolesque, bouillante d’imagination et délicieusement invraisemblable. Mais elle plut aux jeunes filles.
  Je ne me doutais pas à l’époque qu’un de mes neveux, Victor Englebert, deviendrait un authentique « Homme du désert », dont il raconta les aventures autrement passionnantes et souvent dangereuses dans la revue américaine National Geographic, pour ne mentionner qu’une entre beaucoup d’autres magazines internationaux et livres. Les photos dont il illustra ses voyages accompagnent ses reportages, qui le menèrent non seulement au Sahara, mais aussi aux déserts de l’Ethiopie, de l’Erythrée, de Djibouti, du Kenya, d’Afghanistan, de la Colombie, du Pérou et de la Bolivie.

      Car ses aventures ne se limitèrent pas aux déserts. Il les a vécues aussi dans les forêts de Bornéo, de l’Amazonie, des côtes du Pacifique colombien et équatorien, et de l’Afrique occidentale et centrale  ainsi que dans l’Atlas marocain et les Andes. Une vie d’aventures aussi riches et déroutantes les unes que les autres. Et des albums de photos tellement parlantes, originales et belles qu’elles me laissèrent sans voix la première fois que je les vis ! Voici un extrait qui évoque la rude vie des Touaregs partis à la recherche du sel, vie qu’il partagea durant 22 jours. Au cours de visites répétées, Victor vécut huit mois parmi les Touaregs.    

    « Pour charger les chameaux  au maximum, les Touareg compensaient 

Tigrinya_salt_caravan_01: ils diminuaient le chargement  d’eau. Nous arrivions à chaque puits morts de soif et débilités par la déshydratation .D’autre part,  les Touaregs passaient parfois une journée à retrouver des chameaux égarés la nuit. Ou une tempête de sable nous clouait sur place deux jours de suite ! Tout cela ne faisait qu’augmenter le danger que nous courions.

     Une combinaison de ces retards nous amena même à passer six jours entre deux puits au lieu de trois. Il fut nécessaire de  voyager 32 heures sans boire, dont 16 heures  sans descendre de chameau pour mieux résister à la soif. Sauf quand les chameaux épuisés tombaient sur les genoux ! Il fallait alors se  précipiter à terre pour empêcher les charges de sel de tomber et de se casser, ce qui les priverait de beaucoup de valeur. Nos gorges sèches ne nous permettaient pas de parler. Nous avancions comme une caravane fantôme. »    

  Les derniers articles de son blog relatent les aventures vécues et documentent le  lecteur sur l’importance du sel dans certaines cultures. Il accompagna notamment  des caravanes au Sahara, en Ethiopie et en Bolivie. 

   Si le sujet vous intéresse, commencez la lecture par « Le sel revisité » , que vous trouverez dans les archives d’août à droite de la page. La série se lit de bas en haut. Donc après « Le sel revisité », aller au « Sahara Salt Caravan », puis à « Ethiopa’s… » etc. Les articles sont écrits en anglais et en français. Je me fais d’autant plus volontiers l’intermédiaire entre le blog de Victor Englebert et vous que textes et photos sont fascinants. Ils nous dévoilent un monde tellement étranger, et des vies humaines si différentes qu’on ne peut qu’y être sensibles. J’ai pour  ma part été subjuguée par les superbes photos de caravanes dans le désert. Celle que je joins vous en donnera un avant-goût.

     Merci à vous, amis.

LORRAINE

Le blog de Victor : http://victorenglebertphotography.blogspot.com/)

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Commentaires
I
Ma fille m'a dit la même chose mais je n'ai rien vu, je n'étais pas devant l'ordinateur. Canalblog effectue des améliorations en ce moment; et à présent, tout me semble en ordre. Bisous, chère Marine.
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M
Il y a du changement de présentation sur ton blog Lorraine et là je ne retrouve pas mon zoizo bleu ni mon commentaire...<br /> <br /> Bisous
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L
C'est vrai que le livre de Victor dépayse, surtout les sédentaires. Tu en sais quelque chose, chère Anouchka! <br /> <br /> Je suis comme toi, sincère. Parlant de mon livre, je me dévoile un peu, c'est sûr. Mais je serais incapable d'inventer un autre sort que celui qui fut le mien. Merci à toi pour ta gentillesse.<br /> <br /> Je t'embrasse,
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L
Merci chaleureux pour ton commentaire, chère Jeanne. Le livre de Victor est, en effet, exceptionnel. Il lui a fallu une force de caractère peu commune pour accomplir ces voyages.<br /> <br /> <br /> <br /> Merci pour tes mots affectueux. <br /> <br /> Je t'embrasse,
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L
Savais-tu que les fées vont quelquefois dans le désert?...<br /> <br /> Bisous,
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