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LE CAHIER DU SOIR de LORRAINE
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25 janvier 2013

LA BELLE EPOOUE DES FEMMES

     La "Belle Epoque"  qui s'étend de la fin du XIXème siècle à la guerre de 1914  fut marquée par une forme d'insouciance due au développement économique, social, technologique et politique en Europe. Des tableaux nous la restituent, des romans la mettent en scène, des gravures nous laissent rêveuses devant les silhouettes féminines où la taille se cintre tandis que la tournure rejette la jupe en arrière, lui donnant un petit air fripon ( et quelquefois grotesque!). 

     Jean Béraud est l'un de ces peintres qui sut croquer la femme en sa vie quotidienne. La femme aisée, je le Jean_Béraud_Jeune_femme_traversant_le_boulevard

souligne, aristocrate, artiste ou grande bourgeoise. La classe ouvrière ne pouvait s'offrir volants et dentelles, velours et passementerie, tout ce qui, en plus du corsage à baleines, dessinait la "Mode". Il fut l'un des principaux peintres de la vie parisienne, dont il restitua l'ambiance d'un oeil absolument précis où se discerne aussi, à  l'occasion, un brin d'ironie.

     Rendons son pinceau au peintre et voyons: il ouvre le rideau...

Jean Béraud -femme

Femme jean-beraud

 

la modiste jean-beraud-russian-born-french-impressionist-painter-1849-c-1935-the-milliner-on-the-champs-elysees-1353222456_b

LORRAINE

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Commentaires
L
Je tire mon chapeau au maître qui sut peindre si beaux atours, fort bien portés au demeurant par ces dames croquantes à souhaits.<br /> <br /> je me demande comment elles faisaient pour vaquer, sourire, papoter, la taille si fort serrées...<br /> <br /> vous êtes, mesdames, assurément d'une autre trempe que nous.
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E
Merci chère Lorraine, je retrouve effectivement bien ici l'atmosphère parisienne, à l'image de ces femmes, une certaine coquetterie, le luxe, la vie qui fourmille, j'imagine les calèches avec les fers des chevaux qui battent les pavés luisants des dernières pluies, les hommes élégants qui se saluent de leurs fiers chapeaux hauts de forme...<br /> <br /> J'aime bien aussi les arrière-plans légers, qui soulignent les perspectives interminables des bâtiments hausmanniens... On se sent tout petit dans Paris... Les femmes sont des ornements autonomes qui se distinguent par leurs silhouettes froufrouttées ! Gros bisous***
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I
Jean Béraud avait l'oeil avisé et un talent qui nous restitue une époque effectivement très tranchée: aristocratie, grande bourgeoisie, petite bourgeoisie et classe ouvrière. Cette dernière était opprimée, mais Dieu merci s'est dégagée du joug après la guerre de 14-18.<br /> <br /> Bonne journée, SklabeZ,<br /> <br /> Lorraine
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S
Quel contraste entre cette bourgeoisie aisée et la classe ouvrière trimant dans les mines de charbon ou les filatures, mais bon Dieu, que les toiles sont belles ! Merci pour le partage, Lorraine.
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M
Merci pour ta présentation et ces peintures si expressives, je pense à nos grand-mères, enfin celle qui pouvaient s'offrir ces belles toilettes, ce n'était pas l'apanage de toutes, loin de là...<br /> <br /> Par contre si je pense aux années 20 et 30, j'en aime les robes à taille hautes aux longs sautoirs brillants, aux bandeaux dans les cheveux courts, enfin, très charleston, la poitrine bandée, et à ma maman modiste qui savait les porter si bien assorties de ces jolis bibis si flatteurs !<br /> <br /> Bisous Lorraine
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