11 mars 2013
QUAND L'AMOUR SE MEURT
(Tentative de villanelle)
XXX
Ils allaient lentement à travers la prairie
Le jardin clos bruissait des premiers chants d’oiseau
Comme au temps de l’amour et de la rêverie
D’elle il avait aimé la douce effronterie
Le sourire, la voix, la gaîté, le propos
Elle, tout simplement, et son espièglerie
Une passion soudaine est vite défleurie
Son rire l’agaça, ses bijoux, son chapeau
Leur amour lui sembla une bouffonnerie
Elle en souffrit tout bas. Elle en sortit meurtrie
Ils se dirent adieu tandis qu’un étourneau
Assourdissait l’instant de sa criaillerie
Chacun de son côté traversa la prairie
Il marchait à grands pas. Et près de l’arbrisseau
Qui semblait la bercer en sa peine infinie
Elise abandonnée éclata en sanglots.
LORRAINE
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