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LE CAHIER DU SOIR de LORRAINE
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LE CAHIER DU SOIR de LORRAINE
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27 février 2014

Le FIACRE

                                                                                                                                       

Je n’ai pas l’intention de vous raconter l’histoire du fiacre, lointain ancêtre de nos taxis. Mais il m’a semblé piquant, à l’aide de quelques tableaux de jean Béraud, de revivre ce temps où la femme, non encore «libérée » pourtant, empruntait volontiers ce véhicule de location pour ses courses, ses visites, ses rendez-vous peut-être…

Le fiacre  fermé l’hiver correspondait à un coupé ; ouvert, l’été il rappelait plutôt le cabriolet. On suppose que son origine remonte aux environs de 1620 où une concession fut accordée aux propriétaires de carrosses qui auparavant, transportaient à la demande ceux qui faisaient appel à eux pour une durée déterminée. Suivons cette jeune dame.

 

Jean_Béraud_Jeune_femme_traversant_le_boulevard

 

 

Où va-t-elle ? Chez sa modiste, je suppose. Les chapeaux à l’époque étaient un peu fous,  enrubannés, volumineux  et indispensables ! Le cocher connaît la musique. Et les rues sur le bout des doigts. Elle peut s’engouffrer, il la mènera où elle veut.

 

Femme fiacre

 

Les grands boulevards de Paris étaient très animés. Le peintre en a habilement saisi l’ambiance, la couleur et les personnages. Mais aussi ces scènes de rues où, quelquefois, malgré tout son savoir, le cocher s‘égare quelque peu . Le tableau de « La Dame Utile » fait de celle-ci une aimable indicatrice, belle et complaisante.

 

Jean-Beraud-La-Dame-Utile

 

La journée s’achève, Paris a son air romantique, ses réverbères, ses cafés aux rideaux intimes, ses restaurants. Où, après le théâtre, les couples terminent la soirée, bercés par la musique enjôleuse des violons.r

 

Soirée restaurant

 

 Je reviens sur terre. Sortie de l’embouteillage quotidien de Bruxelles, « Capitale de l’Europe », ce petit voyage dans le temps m’est à la fois doux et reposant. J’espère qu’il vous a fait rêver un instant…

 

LORRAINE

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Commentaires
I
"Un fiacre allait trottinant, jaune avec un cocher blanc"...Oui, Jean-Jacques, Yvette Guilbert chantait effectivement cette chanson coquine. Il faut dire que le fiacre semblait être à l'époque un lieu de rendez-vous galants!<br /> <br /> Amicalement,<br /> <br /> Lorraine
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J
Une illustration sonore pour votre texte et le choix des tableaux pourrait être une chanson d'Yvette Guilbert : Le Fiacre. C'est une chanson savoureuse enregistrée par Yvette dans les années 30.<br /> <br /> Je vous souhaite une bonne semaine.
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M
C'était quand-même autre chose de faire ces courses en ces temps là, à présent c'est souvent un casse-tête pour se garer !<br /> <br /> Une fois encore Lorraine amie tu nous a fait rêver !
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D
Je n'ai pu m'empêcher de penser à Emma Bovary parcourant en fiacre, avec son amant, les rues de Rouen et jetant les morceaux de sa lettre de rupture... <br /> <br /> Merci pour cette évocation.
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Y
J'adore ce peintre et ces peintures. Oui tu nous a fait rêver, belle époque!<br /> <br /> Les fiacres étaient beaux, et les dames se devaient d'être belles aussi.<br /> <br /> Bonne soirée Lorraine, je reviens petit à petit.<br /> <br /> A bientôt Yvette
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