10 juillet 2014
FANTAISIE
Un parfum d’ambre a chu sur mes cheveux épars
L’été, ce malicieux, me coiffe et me décoiffe,
Il joue dans la prairie, me cherche quelque part,
Me trouve sur un banc et s’assied à ma place!
Je fuis son soleil d’or derrière le sapin
J’emporte mon cahier dans son ombre arrondie
Et mes mains un instant carressant le dessin
De l’arbre un peu rugueux en sont toutes verdies
Le silence du bois très loin soudain se troue
Une enfant a crié pour appeler son chien
Et seul le vent joyeux a nouveau me rabroue
Me poussant sur le seuil. Me voici. Je reviens
LORRAINE
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