L'INCONSCIENTE

La pluie frappe au carreau

Funambule inconsciente

Qui m’enserre et me broie

De son âpre réseau

La pluie a son profil

De tigresse démente

Et lacère à grands coups

Les murs et les maisons

La pluie va de l’avant

Sans rime ni raison

Noyant le soir d’été

Ou l’automne qui chante

La pluie est un épieu

Pour une âme un peu tendre

Pour l’adieu des amants

Et le poète fou

La pluie du désespoir

Est un sombre dimanche

Quand donc pourrai-je voir

Le soleil sous les branches ?

LORRAINE

Comments

[Lorraine]

Ne le dis à personne, chère Cathycat, c'est bien Milord qui a écrit ce poème. J'ai honteusement signé à sa place.... :)



Bisous,

Lorraine

[cathycat]

Je te soupçonne, Lorraine, d'avoir emprunté ce poème à Milord, à moins que tu ne te mettes à écrire comme un chat ;-)

Eh oui cette saison ranime notre envie de soleil ! mais ne t'inquiète pas, l'hiver n'est pas annoncé froid encore cette année et nous aurons certainement de belles embellies.

Belle soirée à toi. Bisous

[Lorraine]

C'est vrai que la pluie a mille bras, comme l'araignée...et semble à elle seule nous vider de tout espoir! Mais les lendemains ont du bon...quelquefois!

[Carole]

Souvent, en effet, la pluie semble être devenue "tout le dimanche", et la funambule se change en araignée.

[Mony]

Après la pluie, le beau temps:) l'eau n'est-elle pas source de vie ?

(ce soir, la neige est de la partie, tout est blanc !)