NOUS IRONS...
(Ce n'est pas vrai, nous ne sommes pas encore au printemps et encore moins en été. Mais il est si bon de se laisser porter au rythme du rêve et du souvenir. Alors, je fais semblant, je m'invente un présent, je revis un passé...C'est un peu de bonheur qui passe...)
XXX
Nous irons à pas lents puisque le temps s’y prête
Au long des chemins creux embaumés de lilas
Le soir aura pour nous sa douceur violette
Un cygne s’est posé sur l’étang que voilà
L’air est tout emmêlé de délicats murmures
Le frisson d’un roseau, le vent léger soudain
L’aile d’un papillon effleurant la ramure
Une rose effeuillée. Oui, donne-moi la main
Je m’en vais à pas lents puisque le temps s’y prête
Revivant quelquefois notre bonheur perdu
Et je sais que ta voix, bien qu’à jamais muette
Vient me parler d’amour, comme au temps révolu
LORRAINE