4 octobre 2015
LES OMBRES DES SAISONS
L’appel échevelé d’un sansonnet m’atteint (1)
Et la harpe du vent entraîne sa chanson
Comme un pétale pourpre au détour du chemin
Une plume, un aveu, un amour, un prénom.
Est-ce déjà l’été ? Le chant d’un violon
Vibre son lamento devant la roseraie
Le ciel qui s’amarante me dit oui me dit non
Quel est ce voltigeur qui hante la hêtraie ?
Les contours estompés du parc en leur mouvance
Dessinent des halos de lune enamourée
Et mes pas incertains réfrènent leur cadence
Quel est ce promeneur de brume enturbanné ?
Le jardin s’est enfui seules les ombres veillent
Une étoile moirée là-haut s’est dévoilée
Les ombres ne sont plus qu’un clapotis d’abeilles
Et je m’en vais là-bas où s’endorment les fées
LORRAINE
(1) Ce poème a été écrit au printemps.
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