19 avril 2016
LA SOLITUDE
C’est une longue dame en noir
Appuyée contre le carreau
Je la regarde sans la voir
Nous ne nous disons pas un mot
Elle est entrée chez moi un soir
C’était l’été, il faisait beau
Comment aurais-je pu savoir
Qu’elle allait fermer le rideau ?
Je suis tombée en son pouvoir
Enfermée comme en un étau
Les jours s’égrènent sans espoir
Et mon cœur est un lamento
LORRAINE
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