PARLONS DU BENEVOLAT
En Belgique, on les appelle officiellement « volontaires », mais eux-mêmes la plupart du temps s’intitulent « bénévoles », comme en France ou en Italie . Peu importe d’ailleurs la dénomination ; l’essentiel est de savoir « qui » ils sont.
Voici une définition légale : « Le volontaire est quelqu’un qui exerce une activité dans une organisation sans rétribution ni obligation, au profit d’autres personnes ou de la collectivité, en dehors du contexte normal de travail » (Loi du 3/7/2005)
Où exactement? Partout où le besoin s’en fait sentir. L’action sociale utilise un grand nombre de volontaires, puis viennent les associations professionnelles, l’éducation et l’enseignement, les arts et les lettres, le sport, les loisirs. Je me rends parfaitement compte que cette énumération semble oiseuse. Elle sert de base à des exemples plus humains, qui montreront, j’en suis convaincue, l’importance primordiale des bénévoles.
UN COUP DE MAIN...
Je l’ai dit précédemment, toutes les personnes du 3ème ou du 4ème âge ne sont pas des retraités confortables dégagés de soucis financiers. Il y a aussi ceux dont on parle le moins : la fragile Mme Andrée, qui habite seule au fond de la cour ; le vieux monsieur Pierre, maigre comme un chien errant et qui n’a pas beaucoup plus que lui à se mettre sous la dent ;cette veuve digne mais pauvre, dont la pension minime ne permet ni le retapissage de la chambre, ni l’achat d’un nouveau manteau d’hiver. Nous ne les connaissons pas. Mais l’association de volontaire du quartier sait qui ils sont. Et leur donne un coup de main.
Ici, on enverra un travailleur polyvalent réparer une chasse qui fuit ; là, on colmatera un mur détruit par l’humidité. Placer des prises électriques, rattacher une tringle qui s’écroule, repeindre un chassis, autant de services qu faciitent une vie humaine. Inutile de préciser qu’une enquête sociale a lieu avant toute entreprise. Inutile aussi de dire qu’il manque des volontaires et que toutes les offres peuvent être rencontrées (1)
VOUS CHERCHEZ VOTRE VOIE ?
Alors, sachez qu’à Bruxelles (et sans doute ailleurs) des associations recherchent des bénévoles pour apprendre correctement la langue à des petits de 21/2 ans à 5 ½ ans issus de quartiers défavorisés. Cela vous conviendra peut-être. Les hôpitaux, de leur côté, ont des équipes de bénévoles pour différentes tâches, légères mais qui rendent tellement plus humaine la vie en clinique : l’animation des petits hospitalisés, la distribution de colis ou journaux, l’accompagnement à l’entrée et au départ de l’hôpital, etc.
Ce sont les animaux qui vous attirent ? Les refuges toujours débordés (et surtout pendant l’été) acceptent avec joie des volontaires pour promener les chiens, assurer l’accueil selon un roulement prévu, recueillir des dons, répartir les tâches d’entretien, etc. et ravitailler tout ce petit monde.
Quel que soit le domaine qui vous intéresse, le bénévolat ouvre ses portes. C’est à la fois être utile aux autres...et à soi-même. Car après la retraite, bien des contacts sont coupés et la solitude guette. Il dépend de vous de la contrer.
PASSANTE
P.S. – Je publierai très prochainement l'explication de deux bénévolats forts différents, pratiqués en France notamment par notre amie Agnès qui a la gentillesse de me laisser des commentaires: le tricot pour les maternités et la lutte contre l’illétrisme. A bientôt
(1) – ASSOCIATION POUR LE VOLONTARIAT, Rue Royale, 11, 1000 Bruxelles – tél : 02,219,53,70
- FRANCE BENEVOLAT, 127, rue Falguière, Hall B1 – 75015 Paris