PEINTRES DE FEMMES
La femme alanguie sur sa chaise-longue dans la chaleur de l’après-mid ; celle qui s’endort au creux d’une méridienne ou l’élégante d’autrefois abandonnée dans ce qu’on appelait alors « lit à la duchesse », orné de quatre colonnes supportant un baldaquin, toutes ont toujours inspiré les peintres.
Ils n’ont résisté ni aux yeux clos refermés sur leurs rêves, ni à l ‘éventail qui vient de choir et pas davantage à l’ambiance feutrée quand les sons ne ressemblent plus qu’à un très faible écho lointain.
Ce n’était pas le souci de savoir pourquoi s’appelait « Récamier » cette banquette sans dossier, comportant sur les petits côtés deux extrémités de même hauteur qui les animait ; et pas davantage celui de comprendre pourquoi telle banquette possédait, du côté de la tête un support plus haut que du côté des pieds. Non, leur centre d’intérêt c’était la Femme, celle qui dans son désœuvrement, et quelle que soit l’époque, représentait la beauté.
Je me suis amusée à rechercher quelques illustrations ou la femme, sur l’un de ces lits de repos, confirmera sans peine la grâce des modèles.
LORRAINE
La sieste ( Richard Muller)
Tableau de Wladimir Volegov Ci-dessous: Madame Récamier peinte par J-L David (1748-1825)
La sieste (Vladimir Volegov, peintre russe)