Derrière mon carreau il pleut, il pleut, il pleut...Je m'enroule dans un châle, je me tapis dans les coussins du divan, comme si j'étais très frileuse alors que je n'ai jamais froid! Mais la convalescence est lente et ma volonté ne suffit pas à vaincre...

Le train arrive en gare, une gare de banlieue au quai vide sous le soleil. Je descends , ma valise est lourde, le train repart en ahanant, prend de la vitesse dans un panache de fumée. Je suis une petite jeune fille de la ville qui vient se refaire une...

Je déjeune ou je m’abstiens, je marche ou je m’assied (ou plutôt je m’écroule) dans le fauteuil sans rien faire ?...Cet état floconneux, on l’appelle la convalescence. Elle m’ennuie. Ce n’est plus l‘épuisante inertie, mais cette ridicule crainte de sortir...