21 novembre 2008
A GIVERNY
L’ombre mauve des nymphéas
Le sentier délicat
Et je ne sais quel charme
M’ont attardée longtemps
Près des fleurs qui là-bas
Me chantaient à l’oreille
Un air qui me désarme
J’avais cent ans de moins tout à coup,
Une ombrelle et l’âme éperdue
D’être jeune et belle
Le long de cet étang où bruissait un grillon
Et que volaient, nonchalamment,
Des papillons
Le fastueux jardin, la villa, Giverny,
Ont si bien évoqué Monet à sa peinture
Que je fus cette errante dont le passé murmure
Habillée de lin blanc et que la démesure
Emporta pour deux heures au pays du néant
Où les fantômes existent ou alors font semblant
LORRAINE
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