LES OISEAUX PERDUS
Parce que c'est le printemps, comment ne pas évoquer cette comptine à la fois si simple et si chantante de Maurice Carème? Sans doute les enfants la retiendront sans peine; sans doute vous direz-vous que ces "Oiseaux perdus" appartiennent à l'âge tendre; mais peut-être serez-vous tout simplement contents de la lire ou de vous en souvenir. Alors je vous l'offre du haut de mon 3ème étage, où l'on voit sur les toits, des oiseaux qui s'arrondissent comme des coupes, ou se racontent des histoires, deux par deux, ou trois par trois, puis reprennent leur vol vers les arbres, au loin.
"Le matin compte ses oiseaux
Et ne retrouve pas son compte
Il manque aujourd’hui trois moineaux
Un pinson et quatre colombes
Ils ont volé si haut, la nuit,
Volé si haut, les étourdis
Qu’à l’aube ils n’ont plus trouvé trace
De notre terre dans l’espace
Les prenne sur sa queue brillante
Et les ramène ! Il fait si doux
Quand les oiseaux chantent pour nous"
(Maurice CAREME)