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LE CAHIER DU SOIR de LORRAINE
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12 mars 2012

LA CHARTREUSE DE PARME...

 

            “L’après-midi des Dames et des Demoiselles”! Voici que d’une façon fulgurante me revient le titre de cette émission de radio diffusée dans les années 50 .Sans doute y avait-il des conseils culinaires, des recettes de beauté, je ne m’en souviens pas, mais j’ai retenu avec quelle fébfrlité j’attendais le feuilleton quotidien! Des acteurs interprétaient les dialogues,  l’amour comme la colère, un cri déchirant, un rire égrené; le bruitage imitait les roues d’une calèche sur le sol hivernal, et je savais que c’était un adieu  sans retour. J’ai écouté ainsi la vie de Lizst; j’ai surtout suivi avec passion “La Chartreuse de Parme”.  Le roman de Stendhal s’est imprégné en moi et si je vibrais aux sentiments des personnages, c’est surtout la comtesse San Severina qui m’enthousiasmait, cette femme forte et passionnée dont les accents de colère ou de désespoir me clouaient devant la radio.

            A peu près à la même époque, “La Chartreuse de Parme” fut interprétée au cinéma par Gérard Philippe (Fabrice del Dongo), Maria Casares (la comtesse Sanseverina), Louis Salou, Renée Faure et d’autres dont le nom m’échappe.  Le film passa dans une petite salle de mon quartier, “Le Bijou” où j’allai seule, mon mari n’étant pas tenté par le romantisme d’un sujet qui mêlait le drame d’amour et l’aventure napoléonniène.  Maria Casares dominait l’écran; Gérard Philippe , très beau, me sembla néanmoins éclipsé par elle. Je revins convaincue  que l’amour peut tout...mais je ne pus jamais lire  entièrement “La Chartreuse de Parme” !.

            Sans doute,  la magie de la parole m’a-t-elle emportée d’abord en écoutant la pièce à la radio, puis la magie de l’image incarnant ces personnages qui m’avaient séduite.  Mais la lectrice avide que j’étais pourtant ne reconnut pas dans les pages de Stendhal ce que lui inspirait l’émission radiophonique ni ce que lui montrait l’écran. Comme quoi on ne choisit pas le cours de ses goûts ni surtout, celui de ses émotions!Maria Casarès

            Et si je rouvrais le livre de Stendhal?...

 

LORRAINE


Maria Casarès dans "La Chratreuse de Parme".


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Commentaires
L
Des sensations semblables, chère Quichottine! Je n'en suis pas vraiment surprise...<br /> <br /> Bisous pleins du soleil d'aujourd'hui!<br /> <br /> Et heureux week-end à toi, plein de détente.
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Q
Oh tu pourrais... Curieusement, je ne crois pas avoir aimé le livre. Mais j'ai adoré le film !<br /> <br /> <br /> <br /> Je t'embrasse fort.<br /> <br /> Passe une belle journée.
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L
Tu peux l'emprunter à la bibliothèque; encore faut-il que ce genre te plaise. Le livre est dense, analytique, certainement très intéressant mais très loin de nos auteurs actuels. <br /> <br /> Bonne soirée, Kri, à bientôt
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L
Tu résumes bien le personnage de Fabrice, chère Line. Et Gérard Philippe au cinéma l'incarnait dans toute sa belle vérité. je t'imagines bien lisant sous le drap à la lueur d'une pile; j'ai fait de même autrefois quand on m'interdisait la lecture du soir. <br /> <br /> Maria Casarès était non seulement belle mais bouleversante. Passionnée.<br /> <br /> La Dame romantique te dit bonsoir, chère Line.
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L
Acheté, lu et aimé! Voilà qui est bien. je l'ai acheté, lu...et arrêté! Comme je le dis un peu partout plus haut (!) pour mon jeune âge il y avait trop d'intrigues politiciennes, de guerre, de revirements, d'injustice. Je cherchais en vain l'écho des cris d'amour; et plus tard, après avoir vu le film, je cherchais en vain la passion de Maria Casarès; la Sanseverina du livre ne me rendait pas sa flamme! Voilà pourquoi j'ai abandonné Stendhal!
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