3 octobre 2014
MELANCOLIE
Le balancier des jours
Fredonne sa complainte
Et l’on entend gémir
Le vent dans les halliers
Vous allez sans parler
Dans l’avenue éteinte
Sous le pont tout là-bas
Passe le batelier
Vous savez que tantôt
A cessé l’aventure
Qui de deux amants fous
Fit deux amis perdus
Vos mains se sont quittées
Il n’y a plus personne
Demain vous serez seuls
Sans un nom pour rêver
Qu’il est triste l’instant
Où la brume emprisonne
Les adieux que l’on tait
Les mots qu’on a perdus
Et s’en vont à jamais
Vers un destin ardu
Ceux qui se sont aimés
Et qui ne s’aiment plus.
LORRAINE
La Grande Lesse
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