HIVER

C’est novembre

Qui s’endort

Dans la chambre

Brûle encore

Le dernier feu

   De l’automne   

Comme un adieu

Monotone

J’entends des pas

Qui résonnent

Je n’ouvre pas

C’est personne

C’est décembre

Qui s’en vient

Dans l’antichambre

Il se tient

Sous la neige

Tout pimpant

Son cortège

Nous attend

Allez ! Tournez

Beau manège

Dans le vent

La vie s’abrège

Mais où sont-ils

Nos vingt ans ?

Perdus un beau

Jour de l’An

LORRAINE

Comments

[lecouret]

vingt-ans... vains ans ? oh que non...

ce qui est beau, c'est d'avoir était.

[Lorraine]

Ce tres beau poème me touche beaucoup, chère Marine. Il dit les imprévisibles beautés de certaines rencontres et supprime les errances du hasard pour en faire un bonheur.

Je t'embrasse fort,

Lorraine

[marine D]

Je passe te faire des signes d'amitié Lorraine, tiens toi bien au chaud et saches que tes amis pensent à toi

Je t'embrasse fort fort fort





Paru dans Emprises, je te le retranscris





Mon hasard est silhouette

Est enfant sous l'olivier

Regard de faon attendri

Qu'une flûte a intrigué

Mon hasard est le frisson

D'un palmier que le vent berce

D'une source bien cachée

Où chacun peut s'abreuver

Mon hasard croise le tien

Réunissant nos errances

Sous l'arche bleue d'un ciel clair

Ou sous la lampe de Sélène

Mon hasard devient le tien

Une espérance à recréer

Dans le désert de nos larmes



marine D

[Marie Minoza]

Nos vingt ans sont là bien ancrés dans le coeur et ce sont eux qui nous font croire en l'avenir!

[Quichottine]

Nos vingt ans sont toujours en nous... je le pense sincèrement.

Même si le pas se fait moins alerte, les gestes plus lents.

Je t'embrasse fort. Merci pour ce très beau poème.

Passe une douce journée.