19 juillet 2009
VOLUPTE DU SOMMEIL
Se couler sous l’édredon rose
Fermer les yeux sans y penser
Et pourtant penser à des choses
Qui ressemblent à la volupté
Sentir se détendre la ligne
Qui des épaules jusqu’aux pieds
Partage le corps et lui donne
Deux bras, deux seins,
Deux hanches et deux cuisses,
Deux mollets et dix doigts de pied.
Suivre en pensée la nuque lasse
Et un à un déficeler
Tous les tracas qui s’y entassent.
Dans la chaleur du lit ouvrir les mains
Comme des fleurs,
N’être rien que ce bien-être sans idée
Cet abandon qui clôt la journée et l’efface.
Et puis, dans le demi-sourire
D’un sommeil tout proche,
Sentir contre le flanc l’innocente caresse
Du tout petit chaton endormi à l’instant
Et dont le cœur palpite, palpite, palpite..
LORRAINE
lithographie 1848
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