SALUT L'ARTISTE!

Polichinelle ou Turlupin, tu danses à la lune

Le reflet d’argent nimbe ton costume

D’un flou caressant et ton crâne blanc

Couronné de brume a toujours vingt ans

Tu t’es suspendu par les pieds

Tu es acrobate

Tu jettes en l’air des boules d’or

Des bâtons, des quilles,

Le public t’encourage

« Encore ! » supplie une fille

Tu es l’artiste des chemins

Des salles de fête, des haltes au village voisin

Et des bals musette. On t’acclame.

Tu dis « bonsoir » et puis tu t’esquives

Pour retrouver dans le miroir

Toute ta dérive.

LORRAINE

Comments

[Lorraine]

Une vision qui a du te marquer, semble-t-il. Ce visage dévoilé m'intrigue. Oui, raconte-moi quand tu le pourras, je suis intriguée!
Heureux week-end, chère Quichottine.

[Lorraine]

Chacun de nous porte sa cicatrice, bien ou mal cachée. Le clown, l'artiste, se doit d'être le personnage qu'il incarne. Et qui se soucie de ce qu'il est vraiment?

[Lorraine]

Oui, on voit le "personnage" celui qui fait rire, mais en-dessous, il y a un homme dont tout le monde ignore la fatigue ou le chagrin.Il sème un peu de joie, mai qu'en est-il de lui?

[Quichottine]

Le moment terrible où le clown si gai enlève son masque... et que le visage qu'il cachait apparaît.

Un immense souvenir d'enfance qu'il faudrait que je te raconte un jour.
Passe une douce journée.

[fabeli]

"Pour retrouver dans le miroir

Toute ta dérive."

Tu dis très justement toute la dualité du métier d'artiste...