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LE CAHIER DU SOIR de LORRAINE
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30 octobre 2011

QUINZE ANS

 

 

Avoir quinze ans soudain, un cœur qui s’émerveille

Des petits souliers blancs et le printemps d’avril

Une jupe à volants qui danse et ensoleille

Son envol de moineau retenu par un fil

 

Le chemin creux du bois, le vieux banc, le bocage

Et l’étang où s’attarde un cygne fuselé

L’enivrent tout à coup comme un vagabondage

Improvisé, joyeux, triste et incontrôlé

 

Le foulard glisse un peu sur son épaule fine

Une oiselle apeurée traverse le gazon

Quinze ans, n’est-ce pas l’âge où l’amour tambourine

Puisqu’arrivant vers elle, lui sourit un garçon ?

 

LORRAINE

 

fille moderne

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Commentaires
L
Merci, cher Nhand et bon week-end ensoleillé. Bisous.
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N
Quinze ans... un âge où tant de choses commencent. Des belles et des moins belles... La vie quoi !<br /> C'est toujours avec autant de plaisir que je viens te lire, décidément.<br /> <br /> Bises<br /> <br /> NH
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L
Les garçons aussi ont eu 15 ans et des palpitations d'amour! Platonique et de ce fait, tellement beau! On idéalisait, on rougissait en se croisant, on faisait un détour pour se trouver sur son chemin après l'école; et nous, les filles, on faisait semblant de ne pas l'avoir vu! Les garçons étaient différents; certains plastronnaient, lançaient de bons mots pour montrer qu'ils avaient de l'esprit, ou suivaient...Ah! les suiveurs de 15 ans! Comme on en riait entre amies! Mais comme on était fière d'en avoir à deux ou trois endroits différents! Je m'arrête,cher Lecouret, je me rends compte que je débobine des souvenirs qui m'arrient à la pelle, grâce à ton commentaire...masculin! Bisous.
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L
té ! juste l'âge de mon premier amour, platonique, car, Madame, de "mon temps" on ne cavalcadait pas à hue et à dia.<br /> mais c'est précisément le fond et le ton de ce bien tendre et beau poème.
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L
Oui, nos quinze ans se sont réfugiés dans un coin du coeur. Ils sont en veilleuse. On les retrouve si on se branche sur un souvenir précis. Et alors le passé se dévide, on a quinze ans, ou seize, ou trois...c'est à la fois heureux et un peu triste...Bises, chère Praline.
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