30 octobre 2011
QUINZE ANS
Avoir quinze ans soudain, un cœur qui s’émerveille
Des petits souliers blancs et le printemps d’avril
Une jupe à volants qui danse et ensoleille
Son envol de moineau retenu par un fil
Le chemin creux du bois, le vieux banc, le bocage
Et l’étang où s’attarde un cygne fuselé
L’enivrent tout à coup comme un vagabondage
Improvisé, joyeux, triste et incontrôlé
Le foulard glisse un peu sur son épaule fine
Une oiselle apeurée traverse le gazon
Quinze ans, n’est-ce pas l’âge où l’amour tambourine
Puisqu’arrivant vers elle, lui sourit un garçon ?
LORRAINE
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