Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
LE CAHIER DU SOIR de LORRAINE
LE CAHIER DU SOIR de LORRAINE
Publicité
LE CAHIER DU SOIR de LORRAINE
Visiteurs
Depuis la création 178 224
Newsletter
48 abonnés
Derniers commentaires
Archives
20 novembre 2011

NOUS ALLONS VERS L'HIVER

 

Nous allons vers l’hiver, ses soirées monotones,

Les lampes allumées, le pas vif du passant,

La brume du matin et la cloche qui sonne

Quelque  part, isolée, pour un agonisant

 

Nous allons vers l’hiver. Le vent et la bourrasque

S’engouffrent dans les rues, acharnés, nasillards,

Un parapluie s’envole et rebondit, fantasque,

Dans les pieds d’un garçon marchant sur le trottoir

 

Nous allons vers l’hiver et les maisons  noyées

Sous le mince brouillard, humide et titubant,

Qui efface les gens, les ombres, les allées,

Sinue, et puis soudain se déroule en ruban

 

Nous allons vers l’hiver. Au long de l’avenue

Blafarde et ruisselante, j’avance pas à pas.

Dans la maison du soir me voici revenue

Seule,  face au passé, entré en tapinois…

 

LORRAINE

 

Pluie


Publicité
Publicité
Commentaires
L
Merci, Emma, les poèmes sont souvent le reflet d'un état d'âme... Passager, heureusement!
Répondre
E
ce poeme est magnifique, Lorraine, les deux derniers vers donnent le frisson
Répondre
L
C'est vrai qu'il sort moins, Milord! Même si pour l'instant il est enroulé comme un coussin sur la terrasse, il fait soleil et il adore! Même s'il fait frisquet, il reste dehors, m'obligeant à garder la fenêtre ouverte...car si je la ferme il miaule à fendre l'âme! Il veut avoir l'entrée libre pour aller et venir à sa guise! Heureusement, quand il fait vraiment froid, il reste à l'intérieur et je peux me calfeutrer si j'ai envie! Ah! les chats!...
Répondre
L
Bonjour, Antoine, je suis heureuse d'apprendre qu'Eglantine et Maxou font aussi du jardinage. Je suis sûre qu'ils te sont d'un très grand secours...Bonne semaine à toi en leur aimable compagnie.
Répondre
L
les langueurs monotones de l'hiver qui s'annonce (plus tôt chez toi qu'ici...), sont fort bien révélées par l'alexandrin.<br /> mais bientôt le café chaud saura pourfendre les frimas d'en bas.<br /> et puis chat est là, avec ses yeux doux d'amadou. il sort moins, il est près du poêle, ses ronrons mettent de l'ambiance.
Répondre
Publicité