9 décembre 2009
A QUATRE MAINS
Jeune fille
du passé dans le salon morose
Ton chapeau
de printemps est garni d’une fleur
Tu lèves le
rideau, la porte est très bien close
…Le jeune
homme d’hier parlait avec douceur
Tu l’avais
rencontré chez ta cousine Rose
Il t’offrit
un bonbon, ce n’est pas un péché !
Au piano vous jouâtes « Ah ! quelle apothéose
Lulli à quatre mains » dit-il avec bonté
A trois
heures il viendra. On sonne. Tu approches.
Sa canne,
son chapeau et sa voIx sont prospères
Quelques
mots suffiront. Et vous serez si
proches
Qu’il saura désormais t’éviter la douleur
Il est le
prétendant que les femmes espèrent
Et l’amour à
jamais brûlera dans vos cœurs
LORRAINE
Portrait de Louise Vernet (Musée du Louvre)
par Horace Vernet
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