21 novembre 2013
LA VIEILLE RUE
La vieille rue marmonne lorsque descend la nuit
La pénombre soupire et la lampe s’allume
Derrière le carreau auréolé de brume
Où la femme aux yeux clairs fredonne son ennui
La vieille rue tressaute aux pavés pourfendus
Où butent les regrets, les attentes sans mots
Les gens pressés et seuls ou encore un poivrot
Dont le vague refrain crie ce qu’il a perdu
La vieille rue cahote, son silence ébréché
Chevrote un pauvre rire sous la persienne close
La pluie tintinnabule son long chagrin morose
Un chat gris se faufile et cherche à se cacher
La vieille rue s’endort d’une oreille assourdie
La nuit en tapinois a fermé ses paupières
La rue s’éveillera sans faire de manières
Reprenant son chemin comme une psalmodie.
LORRAINE
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