PSITT...
J’ouvris la fenêtre, il était dans l’arbre, devant moi. Il fit « psitt.. » écouta et n’entendant rien, répéta « psitt, psitt.. ».Je tentai de le voir. En vain. Je pensai : « Il me dit bonjour à sa façon » puis je quittai la chambre et n’y pensai plus.
Comme il faisait beau, je sortis avec un livre et un bloc-notes, je n’eus pas le temps de m’asseoir qu’il m’interpellait: « Psitt, psitt, psitt.. psitt-psitt ». Il avait chargé d’arbre comme j’avais changé de lieu.…Peut-être veut-il être mon ami ? Peut-être me raconte-t-il une histoire ? Je ne connais pas le langage des oiseaux. Je ne connais pas non plus les oiseaux. Mais cela ne fait rien. Dans l’immense soleil de mars, seule avec lui, nous avons fait connaissance.
Et pendant que j’écris, je crois qu’il regarde par-dessus mon épaule. Il vient d’égrener un chapelet de « psitt psitt ;. » et même s’il est reparti et que je suis seule, je lui souris…
LORRAINE