JUSQU'AU PETIT PONT...

La route verdoie malgré les ornières

Elle a décidé d’aller son chemin

Elle a sinué contre la rivière

Jusqu’au petit pont qui l’ombre soudain

La route frissonne au printemps tout neuf

Il a des parfums qui tournent la tête

Trois bouleaux chenus ont l’air de trois veufs

La route les fuit jusqu’à la guinguette

La route s’attarde aux flonflons du soir

Qui descend tout doux comme une amourette

La jeunesse danse menée par l’espoir

Bonheur à vingt sous du p’tit bal musette

La route traverse la prairie nocturne

Et rejoint là-bas le rond-point désert

C’est l’arrêt final.  Et de sa cothurne

La route retire un caillou pervers

LORRAINE

Comments

[JC]

La route est devenue un être de chair et d'os chère Lorraine. Si toutes les routes savaient ainsi nous mener vers des lieux aussi gais, cela rendrait le cheminement de vie tellement plus aisé ! Repose toi bien et reviens nous toujours aussi souriante. Bises amicales. Joëlle

[marine D]

Un très beau poème, Lorraine, comme tu sais si bien les écrire, avec talent !

Amitié

[Marie Minoza]

Ta route file et s'enfuit au rythme de la vie et de ses rencontres!

Amitiés

[Quichottine]

Pourvu qu'il n'y ait pas trop de cailloux dans la tienne...

Je t'embrasse très fort, Lorraine.

Passe une douce journée.

[incarnat]

La route franchit les étapes de la vie, cher Nhand. C'est inéluctable! Et nous le traversons de l'enfance à la vieillesse, d'un pas peu à peu plus chancelant,jusqu'au caillou dans la cothurne...

Bonne journée ensoleillée, cher Nhand, bisous,

Lorraine