8 juillet 2014
JARDIN
Le matin, quand j’ouvre ma porte-fenêtre, les pétunias semblent s’engouffrer chez moi, m’accueillant de tous leurs calices mauves. Une abeille butine, un papillon musarde dans le soleil.
C’est un jardin un peu échevelé, accolé aux bois, aux prés, au sol pierreux où s’enfoncent les racines profondes des sapins et celles, complaisantes, des lavandes.
Le silence descend de la colline, une mésange volète comme on danse, le merle picore, mon chat Milord étendu sur la marche, s’endort, exténué par sa nuit de rôdeur.
La journée commence.
LORRAINE
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